Arbitre, qui es-tu ?
Plus de 24 000 arbitres officient chaque semaine sur les terrains à travers l’Hexagone, de la Ligue 1 aux championnats départementaux. Figures phares et indispensables du football, les arbitres sont, à l’instar des joueurs(ses), des sportifs(ves) passionné(e)s du ballon rond qui s’épanouissent par leur rôle sur les terrains, un rôle aussi précieux que difficile. Ils (elles) dirigent les rencontres et managent les différents protagonistes en veillant au respect des 17 lois du jeu et au respect d'autrui. Dans sa tâche, l'arbitre central(e) est épaulé(e) par ses assistant(e)s, un quatrième arbitre et l'arbitrage vidéo selon l'échelon de la compétition.
Chiffres clés
Les différents rôles
Les catégories
Le plan de professionalisation...
Lancé en 2016, il a pour ambition de conjuguer arbitrage français et excellence. La FFF a ainsi créé une catégorie F1-Élite et AF1 Élite permettant à des arbitres centraux(ales) et assistant(e)s de se consacrer, presque, à temps plein à l’arbitrage, de sorte à renforcer leur expertise. Ces dernier(e)s sont à la disposition de la Fédération durant 12 semaines par saison et se préparent au Centre National du Football de Clairefontaine afin de suivre, entre autres, des séances athlétiques et techniques. Ils (elles) participent à de nombreux debriefings individuels et collectifs avec leurs managers, confortés par des analyses vidéo et préparent les matchs à venir.
Depuis le début de la saison 2019-2020, tous les arbitres centraux de Ligue 1 sont Arbitres Fédéraux 1-Elite et 12 assistants sont Arbitres Assistants fédéraux Elite. Ils bénéficient tous de ce programme de professionnalisation.
... Et l'arbitrage moderne
L’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) a été introduite en Ligue 1 lors de la saison 2018-2019. Elle ne peut intervenir que dans quatre situations précises :
Seul(e) l’arbitre central(e) peut modifier sa décision initiale dans le cas où les images démontrent une erreur évidente. Pour signaler le recours à l’assistance vidéo, l’arbitre utilise le signal du doigt sur l'oreillette lors d’un contrôle, puis le signal de l'écran TV lorsqu’un visionnage complet est en cours.
Le développement de l’arbitrage féminin
Grâce à une augmentation de 17 % de licenciées durant la saison 2018-19, ce sont près de 1000 femmes qui pratiquent aujourd’hui l’arbitrage en France.
La FFF, qui s’est fixé comme objectif prioritaire de dynamiser le football féminin, met tout en œuvre pour que cette progression soit durable, avec en ligne de mire plusieurs axes de développement de l’arbitrage au féminin (structuration, formation etc.). Cette détermination s’est traduite en avril 2019 par un premier séminaire rassemblant une cinquantaine d’acteurs nationaux et régionaux.
Questions fréquentes
L’arbitrage est ouvert aux filles et garçons dès l’âge de 13 ans.
Les personnes souhaitant se lancer dans l’arbitrage peuvent contacter leur club ou leur District. Elles seront ensuite orientées vers une première formation à suivre au sein de leur District ou de leur Ligue (24 heures sur 3 jours).
Elle aborde les techniques de l’arbitrage, l’entraînement, la gestion des rencontres ou encore le management.
Sportivement, l’arbitre évolue en fonction de ses performances sur le terrain (il est évalué plusieurs fois par saison) et d’un classement établi à chaque fin d’exercice. Un arbitre de District doit passer un concours comprenant une épreuve théorique et pratique pour accéder au niveau régional. L’accès à l’échelon supérieur (arbitre fédéral) se fait de nouveau sur concours.
L'arbitre de District peut aussi détenir une licence "Joueur(se)" ou "Éducateur(trice) Fédéral(e)" dans le club qu'il ou elle couvre. L'arbitre de Ligue peut également détenir une licence "Joueur(se)" dans le club qu'il couvre. En revanche, l'arbitre fédéral(e) ne peut être titulaire que d'une licence "Arbitre".